Assimilation de données expérimentales obtenues dans le sillage d'une automobile
Introduction (suite)
L'information locale est importante pour comprendre les effets de l'écoulement de l'air sur une forme particulière. Il faut pouvoir quantifier ses effets, analyser puis (s'il y a lieu) modifier. Nous pouvons dégager, dans le domaîne de l'aérodynamique automobile, deux types d'information expérimentale locale, celle sur la paroi (pression pariétale, ...) et celle qui n'y est pas (pression, vitesse essentiellement dans le sillage de l'automobile, ...).
La première demande
l'instrumentation du véhicule, son
coût peut être important. L'acquisition de la seconde peut
être préparée sans le véhicule (ce qui est
un
atout) mais demande l'utilisation d'un robot (au sens le plus
général)
pour réduire le temps et augmenter la robustesse de
l'acquisition.
La seconde devrait à terme mieux s'intégrer dans le cadre
d'une étude industrielle que la première, sauf si bloquer
un véhicule pour l'instrumenter n'est pas une contrainte. C'est
pourquoi nous choisissons plutôt de discuter de l'exploitation de
l'information dans le sillage. Cette information peut être
utilisée pour quantifier
les
différents phénomènes existants [6]
[7]. Mais le lien entre ces
éléments
et les formes du véhicule (ce que recherche le constructeur)
n'est
pas facile. Elle demande pour l'instant une expérience de
l'utilisateur.
Actuellement, sa détermination semble encore trop coûteuse
en regard de son utilisation. L'assimilation de données
peut-être
un moyen d'exploiter ces valeurs expérimentales pour obtenir une
nouvelle information sur le véhicule et dans l'espace proche de
celui-ci. Avant de présenter cette alternative, rappelons deux des principaux buts poursuivis par le constructeur lorsqu'il s'occupe de l'aspect aérodynamique de son véhicule :
Nous y ajoutons une contrainte. Ces informations doivent être obtenues le plus rapidement possible. Ces différents éléments vont guider nos choix. Olivier Wilk : Ma page Web |